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2011. július 7., csütörtök

Francia szemmel...

Cette semaine du Programme Européen Jeunesse en Action a été très enrichissante pour mes danseurs personnes handicapées, pour les encadrants (parents) et pour moi (danseuse et encadrante du groupe).
Tout d'abord, mes élèves personnes handicapées mentales ont aimé découvrir d'autres danseurs comme les Hongrois et les Polonais. Quand bien même les "niveaux de handicaps et de capacités" étaient très importants, mes danseurs ont aimé particulièrement apprendre et danser la valse avec les Hongrois. Apprendre les pas techniques (je les avais sensibilisé depuis Mars au thème de la valse pas les pas et la musique et le rythme) les a tirés vers le haut. Ils voulaient faire "comme les Hongrois". Ils étaient fiers de danser avec eux aussi dans le spectacle. Ils ont beaucoup aimé danser tous les jours malgré leur fatigabilité. Ils ont été heureux de porter aussi des costumes (sauf 2 personnes du fait de leur handicap qui ne supportent pas les attaches). Ils étaient heureux de danser sur scène ce spectacle monté si vite.
Quant à moi, j'ai été très fière de mes danseurs et de leur capacité à un tel défit que je ne leur soupçonnais pas. j'ai admiré leur ténacité à apprendre et a vouloir réussir ce chalenge. J'ai admiré aussi les liens qui se sont développés entre les Hongrois et les Français. J'ai beaucoup aimé l'attitude de Kaloi et de Aniko à se rapprocher de nos danseurs plus en difficultés, leur attachement et leur tolérance vis à vis les uns des autres. De plus j'ai beaucoup aimé travailler avec Alexa que j'ai trouvé très à l'écoute et ouverte à nos difficultés. J'ai aimé l'échange professionnel que nous avons eu ensemble, la confiance qu'elle m'a accordée. Elle a été très sensible à bouger les choses à la minute près pour que tout puisse se passer au mieux; J'ai vraiment aimé travailler en danse avec elle et souhaiterais recommencer dans l'avenir si c'est possible. j'espère que c'est réciproque de son côté aussi. Avec nos personne handicapées nous devons avoir cette souplesse de nous adapter à elles et non espérer que cela soit possible à 100% de leur côté: par exemple l'une de mes danseuse n'a pas dansé sur scène quand bien même elle a appris un peu de chorégraphie; Cela peut être décourageant de notre part mais ce sont les aléas du handicap qui parfois ne nous permettent pas de faire les choses de façon certaine comme il se devrait. J'ai malheureusement été déçue pas le peu d'engagement du groupe Polonais pendant le projet, de la part les encadrants et des personnes handicapées. J'ai trouvé cela triste car le projet que le groupe Hongrois a mis en place était exceptionnel et méritait un grand respect et un engagement riche, plein de découvertes (relationnelle et artistique). Des liens forts à mon avis se sont créés entre les Hongrois et les Français. malheureusement, avec le manque de présence et d'engagement du groupe Polonais, les liens ne se sont pas fait avec autant de qualité. Par contre apprendre à danser à un groupe de personnes handicapées polonaises qui ne parlent pas un mot de français m'a enrichie professionnellement (c'était un défit particulier). Je sais que la langue étrangère en danse ne doit pas nous freiner pour chorégraphier.
Pour les parents encadrants, ils m'ont plusieurs fois exprimé leur plaisir et leur étonnement à voir un spectacle de danse (qui plus est, international) se monter en quelques jours, prendre forme et vivre, et se réaliser sur scène. Ils ont été enchantés de vivre de l'intérieur le spectacle (jusque dans les coulisses pour habiller les personnes en vitesse). Ils ont aimé les liens créés entre les Hongrois et les Français (personnes handicapées). Ils ont été fortement émus par la danse de la valse où français et hongrois dansaient vraiment mélangés. Ils ont dit avoir vus les barrières tomber sur scène, voir la danse et la musique emporter le handicap loin des danseurs. Ils ont été touchés aussi par la collaboration entre Alexa et moi pour monter le spectacle et cela malgré les différences de langues et l'hétérogénéité des handicaps. Ils ont aussi trouvé très dommage le manque d'implication du groupe Polonais avec les deux autres groupes. Les parents encadrants ont trouvé très judicieux le fait d'avoir l'hébergement et l'activité du Programme Européen sur le même lieu: dans l'hôtel (Il ne nous suffisait que de descendre d'un étage). Cela à simplifié la vie, particulièrement pour Valérie, l'une de nos danseuses française (Infirme Moteur Cérébral) qui se déplace extrêmement difficilement debout, ou plus souvent en fauteuil roulant pour la soulager. Le groupe Français est très lent dans les déplacements et tout de suite les choses prennent beaucoup de temps.
En conclusion: Si c'était à refaire, nos Français seraient partant tout de suite. Cela a été une très belle expérience artistique, humaine et éducative (respect de la différence, tolérance par les arts).
Un immense grand merci au groupe pilote Hongrois pour la réalisation de ce beau projet!


Anne Djevelekova, France